Vêpres Rachmaninov

Article du Dauphiné après le concert de Thorens du 17 juin

Oeuvre à capella écrite pour quatre voix, complétée par une partie de basse profonde.    Le choeur peut aussi se subdiviser  en 6, 7, 8 voix et même jusqu’à 11 (septième mouvement).

Chef d’oeuvre de la musique sacrée, ces vêpres offrent une homogénéité de style (pas de litanies) , une recherche de magnificence sonore et des mélodies abondamment puisées dans  le patrimoine musical russe. Cette oeuvre est considérée comme un sommet de la musique sacrée.
Ces vêpres furent écrites en peu de temps en 1915. Le 5ème mouvement fut interprété lors des funérailles de Rachmaninov.

CALDARA – DURANTE Beaumont, septembre 2017

Dauphiné Libéré – 24 septembre 2017

Un Choeur enthousiasmant

Dimanche, l’église Saint Etienne de Beaumont a vibré une dernière fois avec l’Ensemble Vocal Heinrich Schütz et l’Ensemble Instrumental Baroque. Les vingt-huit choristes accompagnés des cinq musiciens ont su, tout au long d’un concert d’une heure et demi, emporter un public de mélomanes fidèles aux Orgues de Beaumont et venus en grand nombre pour cette fin de saison riche en événements musicaux.
C’est sous la direction magistrale de Gonzalo Martinez que ce choeur a pris toute son amplitude avec pour postulat la recherche essentielle d’une couleur et d’une justesse vocales. La fusion des timbres est primordiale afin de restituer au mieux l’oeuvre des compositeurs.
Le programme très chargé a débuté par un Graduale per Sta Croce (pour double choeur) puis un somptueux Alléluia et enfin un Chirie a 8 stromenti (Kyrie à huit voix) du compositeur Antonio Caldara. Pour conclure, un Requiem en sol mineur pour choeur et ensemble instrumental baroque de Francesco Durante déclencha un tonnerre d’applaudissements largement mérités. J.C.

GIORGI – PALESTRINA – LOTTI – Ferney-Voltaire 2012

Le radieux florilège de musiques vocales du Festival d’orgue, 2012 (Suzanne BEL – Dauphiné Libéré)

Le second concert du Festival d’orgue 2012 offrait un plateau musical exceptionnel au public dans un temple de Ferney, plein à craquer. 

Le florilège d’œuvres présentées, les musiques vocales oubliées du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle, et la qualité de ce concert dirigé par Gonzalo Martinez, éblouissait.
Les voix fondues du chœur, chantaient, en première partie du concert, dans une cohésion parfaite, des chœurs de Giovanni Palestrina. La rareté de ce concert trouvait son apothéose avec le célèbre Crucifixus d’Antonio Lotti et les œuvres du vénitien Giovanni Giorgi. Une beauté sereine, se dégageait des lignes mélodiques simples des oeuvres, accompagnées par un contrepoint joliment fleuri de l’organiste du chœur Bernhard Lang, des musiciens de l’ensemble Jean-Luc Ho, à l’orgue, Adrien Mabire au cornet à bouquin et Sandrine Dupé au violon baroque, dans une virtuosité exemplaire. Gonzalo Martinez, chef à la direction subtile et nuancée et très précise conduisait l’ensemble à une apothéose chaudement applaudie.
Cette matinée musicale connaissait cependant une note de tristesse. Pierre Maillard, président des Amis de l’orgue, rappelait que « ce Festival soufflait les dix bougies de l’association et qu’il était dédié à la mémoire d’Anne-Marie Vanier, directrice du conservatoire de Ferney et membre du comité, décédée récemment. »
Suzanne BEL